Aider votre jeune avec le stress
Voici des exemples utiles pour les parents afin de protéger l’estime de soi de votre jeune et également l’aider à gérer le stress. Ces exemples sont tirés d’un ouvrage réalisé par Line Déziel de l’hôpital Sainte-Justine.
- Il ne faut jamais oublier que le plaisir d’apprendre s’inscrit d’abord et avant tout dans les relations que l’on vit avec notre enfant. Toutes les activités d’apprentissage et de performance peuvent être sources de joies partagées si l’on est disponible.
- Il est très important de rassurer régulièrement son jeune en lui disant et en lui démontrant que notre attachement est inconditionnel, peu importe les résultats qu’il obtient.
- Le parent doit accorder plus d’importance à la démarche qu’entreprend son jeune qu’aux résultats qu’il obtient. Le jeune doit prendre conscience de son pouvoir personnel sur son processus d’apprentissage de façon à y trouver du plaisir et à réduire son stress.
- Si un jeune vit un échec ou une difficulté, le parent doit lui faire comprendre que le résultat obtenu ne remet pas en question ses capacités ou sa valeur personnelle, mais que les causes se retrouvent dans ses attitudes ou ses stratégies et qu’il est possible de s’améliorer.
- Il est essentiel que le parent s’interdise d’exprimer des mots blessants, des moqueries ou des railleries à la suite d’une difficulté, d’un échec.
- Le parent doit abandonner son perfectionnisme et accepter les erreurs de son jeune en lâchant prise sur les détails. On ne doit pas oublier que le parent est le premier modèle auquel s’identifie le jeune.
- Peu importe la performance, on doit toujours souligner ses efforts et ses forces en les illustrant par des exemples concrets.
- Chaque enfant à son propre rythme biologique, intellectuel et affectif. Il est très important de percevoir ce rythme et de le respecter.
- Le plaisir est un important réducteur de stress. C’est à travers le jeu que le jeune vit le plus de plaisir.
- Quand le jeune anticipe une performance à réaliser, il est souhaitable que le parent l’amène à visualiser d’avance la situation. La capacité que l’on a de prévoir un événement générateur de stress atténue l’importance de ce stress, même si parfois impossible de le contrôler. Demandez-lui de l’exprimer verbalement, vous pourrez ainsi vérifier si ses perceptions sont justes ou erronées.
- Il est important que le parent amène son jeune à prendre conscience qu’il peut contrôler en partie ou en totalité l’événement stressant à venir par de bonnes attitudes et par une utilisation judicieuse de stratégies. Nous visons un contrôle interne autant dans les réussites que les échecs.
- Tout jeune a déjà vécu du succès ou a surmonté des situations stressantes. Il est profitable que le parent l’amène à se souvenir des forces qu’il a utilisées pour surmonter ce stress.
- Le parent doit assurer son jeune de son soutien constant face aux difficultés sans pour autant les régler pour lui.
- Il est profitable que le parent apprenne à son jeune à reconnaître les signes de son stress et l’aide à trouver la meilleure façon de le maîtriser.
- Le parent doit aussi amener le jeune à reconnaître son monologue intérieur négatif, qui est souvent à contenu d’anxiété, durant une performance stressante afin de l’arrêter ou de le neutraliser par des idées positives, notamment en évoquant le souvenir de ses succès passés.
- Encourager le jeune à rire, à chanter, à danser, voilà qui est aussi profitable. Des imageries mentales positives peuvent aussi l’aider à reprendre contrôle sur lui-même.
- Les parents peuvent aider à mobiliser leur énergie positivement en fuyant ce qu’ils ne peuvent changer et en combattant ce qui est possible de combattre.
- Le stress est la vie même. Il nous est nécessaire pour progresser. Le reconnaître, apprendre aux jeunes à identifier ses causes et ses effets, accepter nos limites personnelles, qui ne sont pas celles des autres, est un acte de la vie.
- Il ne faut pas oublier que nous avons tous besoin d’attachement et d’avoir une bonne estime de soi. Quand ces besoins sont comblés, quand le jeune ou l’adolescent a sa ration affective et qu’il possède le sentiment de sa valeur personnelle, il peut mobiliser ses énergies nécessaires pour combattre les stress intenses et se protéger de la détresse.
- L’amour que nous portons à notre jeune ou à notre adolescent est la pierre angulaire de son avenir. Adopter à son endroit des attitudes à la fois positives et réalistes au gré des entraînements, des compétitions, de diverses évaluations, mais aussi dans l’ensemble de sa vie quotidienne, lui permettra un meilleur développement et viendra consolider durablement la relation parent-enfant.
Pierre-Paul Roy
V.P. Opérations, ARFLL
Psychologue
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